L’Afrique dispose désormais d’une nouvelle plateforme scientifique dénommée : « le Grenier des savoirs. » Elle lance ce mardi 22 octobre dans les locaux du réseau ENDA tiers-monde à Dakar, ses trois premières revues Naaj, Adilaaku et Ngaban-Dibolel.
A l’heure où l’environnement subit ses pires revers, l’Afrique en reçoit de sérieuses séquelles, obligée d’adopter des politiques d’adaptation et d’atténuation, mais surtout la résilience pour contenir le mal.
Naaj, l’une des revues du Grenier des savoirs focalise son contenu sur les changements climatiques et les énergies renouvelables. Deux sujets des plus discutés ces dernières décennies en raison du reliquat palpable de l’action humaine sur l’environnement. La sécheresse, les inondations, des phénomènes métrologiques inhabituels, la faim, etc.
« Libre accès des travaux scientifiques »
Plurilingue et axée sur la justice cognitive, cette revue « se donne pour objectif de diffuser en libre accès des travaux scientifiques sur les questions climatiques et les énergies dites renouvelables en Afrique en particulier et dans le monde en général. » Le Grenier des savoirs veut corriger les stéréotypes qui prétendent que les africains ne s’investissent pas dans les recherches scientifiques.
Mieux, il veut rendre ces recherches africaines plus accessibles aussi bien en ligne que dans les bibliothèques. Une stratégie qui va faciliter la prise de décisions des gouvernants. Le Grenier des savoirs valorise tant les procédés scientifiques que ceux endogènes et traite des sujets africains pour un public africain.
Michaël Tchokpodo