Forum des médias sur les VFF : les recommandations formulées

Le Forum des médias sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles : respect des droits et autonomisation de la femme, qui s’est tenu du 04 au 06 décembre 2024 à Dakar (Sénégal) avec le soutien technique et financier de ONU Femmes et des fonds français Muskoka, s’est soldé par un ensemble de recommandations.

Photo d'ensemble des participants au Forum à la fin des travaux

Parvenus au terme des travaux du Forum des Médias sur le thème : « La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : respect des droits humains et autonomisation », tenus à Dakar du 04 au 06 décembre 2024, les 65 participants issus de 28 pays de l’Afrique ont formulé des recommandations. Aux États africains, il s’agit d’impliquer les coordinations nationales du REMAPSEN dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies nationales et des plans d’actions opérationnels de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation. Ensuite, ils doivent également impliquer les coordinations nationales du REMAPSEN dans l’élaboration des plans de communication pour assurer une meilleure promotion de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation.

Aux organismes sous-régionaux, régionaux et internationaux, et autres partenaires, il a été demandé d’appuyer le REMAPSEN dans la promotion de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation, en l’impliquant dans toutes les initiatives sous-régionales, régionales et internationales en la matière. Quant au bureau régional de l’ONU FEMMES pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il s’agira d’aider au renforcement des capacités des journalistes dans les pays membres sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation.

Mieux, il lui reviendra de faciliter la mise en place des mécanismes de collaboration et d’action entre les bureaux pays de l’ONU FEMMES là où il en existe et les coordinations pays du REMAPSEN afin de faire avancer le mandat de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ; et de soutenir les coordinations nationales du REMAPSEN pour l’organisation des sessions de restitutions des travaux de Dakar sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation.

Autres recommandations

Par ailleurs, ONU Femmes à travers son bureau régional devra appuyer le REMAPSEN dans la mise œuvre de sa feuille de route pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation, et de soutenir le plan d’action 2025-2026-2027 élaboré par le REMAPSEN dans le cadre de l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation. Sans oublier de prévoir des subventions de démarrage et d’amorçage pour soutenir le travail du REMAPSEN et établir des plans de travail et de stratégies de mobilisation des ressources.

Mieux, l’institution onusienne devra faciliter la mise en relation du REMAPSEN avec d’autres partenaires partageant les mêmes objectifs que ONU FEMMES là où ONU FEMMES n’est pas représentée ; et susciter des échanges continues et permanents entre ONU Femmes et le REMAPSEN pour le partage de la documentation sur les violences défaites aux femmes et aux filles, sur le respect des droits des femmes et leur autonomisation et sur la meilleure pratique dans les régions.

En ce qui concerne les bureaux pays de ONU FEMMES, le Forum recommande d’assister les membres des coordinations nationales du REMAPSEN dans la recherche d’informations et de personnes ressources pour les productions médiatiques sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation.

Mais aussi, il leur incombe d’associer les coordinations nationales du REMAPSEN aux activités des bureaux pays de ONU FEMMES notamment la célébration de la journée internationale contre l’excision le 06 février, la journée internationales de la femme le 8 mars, la journée de lancement des 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles le 25 novembre, la journée de la femme rurale le 15 octobre et le 28 septembre dédié à la journée contre l’avortement.

Comité exécutif et coordinations nationales

 Au comité exécutif du REMAPSEN, le Forum a recommandé de créer des conditions idoines pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations du présent Forum ; et de veiller à ce que les membres du REMAPSEN fassent régulièrement des productions médiatiques sur les thèmes de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation. Il doit notamment poursuivre l’organisation des rencontres de formation et de renforcement des capacités des médias de la région sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles au profit des journalistes africains. Et en outre, documenter toutes les publications de presse et des bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation.

L’organisation des sessions de restitution au niveau pays, pour un large partage des conclusions et des recommandations du Forum de Dakar ; et des webinaires d’information sur le thème de ce forum afin de permettre à d’autres journalistes africains de bénéficier des contenus dispensés, revient aux coordinations nationales du REMAPSEN. Elles doivent aussi appuyer les Programmes de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique, en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation de chaque pays dans leurs activités de communication ; et assurer la coordination et la documentation des productions médiatiques de ses membres.

Au niveau pays, il faudra encourager les journalistes aux productions médiatiques relatives à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation ; initier des activités de renforcement des capacités des médias nationaux dans les domaines de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation.

En ce qui concerne les journalistes, il leur revient de faire régulièrement des productions médiatiques dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique en lien avec le respect des droits humains et l’autonomisation. Mieux, ils sont invités à faire le plaidoyer par des productions médiatiques auprès des autorités et les décideurs pour une réelle application des instruments juridiques et la mobilisation de ressources.

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