« La présente séance vise à examiner, amender et valider le rapport provisoire de l’étude de faisabilité. Laquelle a permis d’évaluer la pertinence ainsi que la viabilité technique institutionnelle, financière et opérationnelle du programme en vue de son adoption finale. La réalisation de cette étude de financement vise à s’assurer que le programme envisagé est pertinent, réaliste et applicable avant d’engager les ressources importantes », a affirmé Romaric Sofonnou, Directeur général adjoint et représentant du directeur général des politiques de développement. Pour rappel, le Programme national d’accélération de l’éducation et du bien-être des filles a été adopté par le gouvernement du Bénin en juillet 2024 et fait suite aux différentes observations issues du Forum National sur l’éducation organisé en 2023.
L’atelier s’est donc accentué sur la lecture, les amendements, les discussions, et les propositions d’axes d’amélioration de l’étude de faisabilité du PNAEBF afin d’apporter une réponse structurée et ambitieuse aux enjeux d’inclusion sociale au Bénin. Selon Romaric Sofonou, le programme vise à renforcer les actions sectorielles en faveur des filles tout en consolidant la synergie des interventions prioritaires issues d’une stratégie nationale d’intérêt. Prenant la parole, Soulémane Hadarou, le chef du département des politiques et programmes sectoriels au Ministère du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, a rappelé les grandes lignes et les différentes composantes du programme.
« L’étude a porté sur les grandes composantes du programme. Il y a une première composante sur l’accès et le maintien des jeunes filles à l’école. Cette composante concerne celles qui sont déjà régulièrement inscrites. Il y a une autre composante qui porte sur les déscolarisées, celles qui ne sont pas dans les écoles. La troisième composante porte sur la santé reproductive et la dernière prend en compte l’autonomisation des jeunes filles. Donc, pour tous ces aspects, les actions prévues ont été quand même examinées pour voir leur faisabilité », a-t-il affirmé.
A l’unanimité, la validation nationale de l’étude de faisabilité du Programme a été faite. Les réflexions se mènent désormais sur la mise en œuvre du programme. « Le principal défi, c’est d’abord la mobilisation des ressources. Ensuite, l’adhésion de nos communautés et de toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre de ce programme », a affirmé Reine Doko, la chargée de projets de Care International Bénin/Togo.
Ces propos ont été renforcés par ceux de Soulémane Hadarou, qui a déclaré : « nous allons éditer le document et voir les actions sur lesquelles l’étude a émis des réserves et voir dans quelle mesure faire des actions pour atteindre les alertes qui sont données dans les programmes. L’autre étape, c’est qu’il faut qu’on fasse maintenant la mise en œuvre réelle du programme, surtout les actions nouvelles parce qu’il y a déjà des actions qui sont en cours ». Tous les regards sont désormais tournés vers la mise en œuvre efficace du programme.