Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a accordé un appui financier de 3,73 millions d’euros au Togo. Un appui pour développer des mini-réseaux électriques dans 317 localités.
3.73 millions d’euros. C’est le montant global accordé au Togo par le Fonds Africain de Développement (FAD). Ce financement permettra de mener à bien la phase préparatoire du projet d’électrification rurale de 317 localités par mini-réseaux solaires au Togo. Il se compose d’un prêt de 2,73 millions d’euros du Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux préférentiels du Groupe de la Banque africaine de développement, et d’un don d’un million de dollars américains du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA).
Selon Robil Nassoma, directeur général de l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables : « avec ce nouveau projet et le financement de la Banque africaine de développement, nous partageons une forte ambition, celle d’électrifier 317 localités rurales. L’appui de la Banque permettra de catalyser le financement de secteur privé pour rendre l’électricité disponible dans les zones cibles desservies dans les cinq régions que compte le Togo ».
À en croire Dr Daniel Schroth, directeur du Département des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique du Groupe de la Banque africaine de développement, la Banque veut, à travers ce projet, soutenir l’objectif du pays de parvenir à un accès universel à l’électricité d’ici 2030. Ce projet permettra ainsi la croissance économique et la réduction de l’impact négatif sur l’environnement, par l’augmentation de l’énergie renouvelable au Togo en catalysant les investissements du secteur privé dans l’accès à une énergie propre et durable pour les populations rurales mal desservies du Togo.
Cette phase du projet ouvre la voie à une mise en œuvre réussie de la phase d’investissement en aval, au cours de laquelle la Banque africaine de développement, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique et les autres bailleurs vont financer les projets au moyen de ressources concessionnelles. Ils stimuleront ainsi la participation du secteur privé, qui devrait contribuer, à hauteur de 30%, au projet d’investissement dans les mini-réseaux verts du Togo, nous informe un média local.
Le responsable pays de la Banque africaine de développement au Togo Wilfrid Abiola, a, quant à lui fait savoir qu’« en stimulant le financement du secteur privé et en améliorant à la fois l’électrification et la résilience climatique, le projet aura un impact positif sur les groupes les plus vulnérables dans les zones rurales au Togo ».
Roméo Agonmadami