À partir du 8 juillet 2024, les déchets organiques, notamment les restes de nourriture, devront être collectés avec des sacs poubelles 100% biodégradables au Kenya, conformément à une directive émise le 8 avril 2024 par l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (NEMA), visant à réduire la pollution plastique dans le pays.
Le Kenya génère 480 tonnes de déchets plastiques quotidiennement, soit 20 % des 2 400 tonnes de déchets produits chaque jour selon un rapport de la Banque mondiale. Malgré l’interdiction des sacs en plastique à usage unique en 2017, le pays lutte toujours contre la pollution plastique, particulièrement visible à Nairobi où 2 500 tonnes de déchets solides, dont un cinquième est du plastique, sont générées chaque jour.
Plus de 175 pays se sont rassemblés à Ottawa, au Canada, pour finaliser un accord visant à limiter la pollution plastique, notamment dans les océans, d’ici la fin 2024. Le Kenya envisage de collecter ses déchets organiques avec des sacs biodégradables dans un avenir proche.
Andrew Barasa, responsable chez Pura Terra – Kenya, a déclaré qu’« Étant la seule entreprise de la région, nous réalisons que nous ne pouvons pas trier tous les plastiques qui arrivent. Donc, de la réunion qui se déroule au Canada, nous nous attendons à une chose : ils proposeront des politiques qui nous aideront, pour pouvoir, 100 % des plastiques produits seront recyclés à 100 %. »
La NEMA préconise l’utilisation des sacs poubelles 100% biodégradables pour remplacer le plastique. « Tous les gouvernements des comtés et les prestataires privés de services de gestion des déchets agréés par la Nema sont tenus de fournir à leurs clients des sacs poubelles 100 % biodégradables », indique le communiqué de l’organisme public kenyan.
Roméo Agonmadami