La BAD et l’OMS en partenariat pour les soins de santé primaires en Afrique

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décidé de renforcer…

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décidé de renforcer leur partenariat et d’accélérer la transformation des soins de santé primaires en Afrique.

Lors d’une réunion tenue en marge des Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement à Riyad, Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, et Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ont souligné que l’investissement dans les infrastructures de santé primaires sur le continent pourrait résoudre jusqu’à 85 % des problèmes de santé en Afrique.

Cette volonté de transformer les infrastructures de santé découle des enseignements tirés de la pandémie de Covid-19, qui a mis en lumière les défis rencontrés par l’Afrique dans l’accès aux médicaments et aux vaccins, malgré les excédents stockés par certains pays développés.

Pour répondre à cette crise, la Banque a lancé une Facilité de réponse rapide au Covid-19 de dix milliards de dollars, dont trois milliards ont été alloués à des infrastructures de soins de santé de qualité et trois milliards supplémentaires pour renforcer l’industrie pharmaceutique africaine. Cette initiative a conduit à la création de la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique, basée à Kigali, où M. Tedros siège au conseil consultatif.

Pour un écosystème sanitaire durable en Afrique

Bien que la pandémie soit peut-être derrière nous, M. Adesina a souligné l’importance de se préparer à d’autres crises en investissant dans les infrastructures de soins de santé primaires. Il a identifié cinq domaines clés pour bâtir un écosystème durable pour l’industrie de la santé en Afrique, notamment l’accès à l’eau et à l’électricité dans tous les centres de santé, la numérisation des dossiers médicaux, et la standardisation des services de santé primaires.

Le directeur général de l’OMS a partagé cet avis, soulignant le besoin crucial d’investir dans les infrastructures de santé primaire pour prévenir les épidémies et les foyers, en mettant l’accent sur la surveillance rigoureuse au niveau des soins primaires. Adesina et Tedros se sont engagés à intensifier leur collaboration pour résoudre ces défis et fournir des soins de santé primaires de qualité en Afrique.

Roméo Agonmadami

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