L’article 2 de ce décret interdit tout affichage publicitaire sur des supports publics sensibles tels que les monuments naturels, les lampadaires destinés à l’éclairage public, les poteaux électriques et de télécommunication, ainsi que les équipements de circulation routière, maritime, fluviale ou aérienne. Par ailleurs, tout autre support non agréé par les autorités est également prohibé, marquant ainsi une limite claire pour les promoteurs d’affichages.
Pour permettre une transition vers cette nouvelle réglementation, un moratoire a initialement été accordé par le ministre chargé du cadre de vie, laissant aux auteurs d’affichages non conformes le temps de se mettre en règle. Cependant, force est de constater qu’à l’expiration de ce délai, de nombreux affichages illégaux persistent, au mépris de la réglementation en vigueur.
En réaction à ce constat, le gouvernement a adressé un dernier rappel aux contrevenants, leur enjoignant de démanteler les affichages non conformes sous huitaine. Passé ce délai, les services compétents de l’État interviendront pour appliquer les mesures répressives appropriées.
Cette mesure marque une étape clé dans la valorisation des espaces urbains du Grand Nokoué, renforçant ainsi l’engagement des autorités béninoises pour un développement urbain ordonné et respectueux de l’environnement.