Il s’organise à Cotonou du 11 au 27 septembre, une assise d’envergure internationale dont la thématique : « Vivre en ville – vivre la ville » aborde l’état des lieux et les enjeux de l’évolutivité de l’aménagement du territoire béninois partant de l’architecture traditionnelle à la modernité.
En prélude à cette rencontre, il se déroule depuis le mercredi 11 septembre dernier à l’institut français du Bénin, une exposition-photos sur le thème : « construire en terre aujourd’hui », qui démontre à la fois la modernité de la construction en terre en Afrique et dans le monde. Elle court jusqu’au 27 septembre.
Le mercredi 18, les conférences inaugurales porteront sur « quelle ville je veux demain ? » et « la ville résiliente de demain » : deux thématiques élaborées pour susciter le débat sur le regard que portent les jeunes sur la ville qu’ils veulent construire demain. Cette assise recentre le rapport entre l’environnement à travers les matières à utiliser et la résilience architecture à adopter dans les constructions contemporaines pour s’adapter aux réalités culturelles d’un milieu de vie et à ses codes.
De fructueux échanges
Mais avant de s’intéresser aux « enjeux de l’aménagement du territoire » et aux « instruments et mécanismes associés », des débats seront organisés sur le thème : « Des Tatas Somba à Sèmè City : habitat durable et urbanisation maîtrisée en Afrique, les choix du Bénin. » Scindé en deux parties à savoir : « Tatas Somba : une architecture en harmonie avec la matière, modernité de la construction en terre » et « Politiques d’urbanisation en Afrique : l’exemple de Sèmè City, un modèle pour l’Afrique ? », ce sujet fera l’objet de regards croisés sur les réalités du Bénin et de la France sur l’habitat durable pour faire émerger des pistes de réflexions généralistes à partir des initiatives concrètes ou des projets conduits au Bénin.
C’est le cas par exemple avec l’intervention de Yves Biaou, co-fondateur de Directeur de l’Eco-musée Tata Somba au Bénin, un projet primé au cours du Forum de l’innovation made in Africa 2018 organisé à Sèmè City, et dont l’innovation et l’originalité ont fait l’unanimité. Des experts du Bénin à l’instar de Luc Gnacadja, ancien ministre de l’environnement, et de la France tels que Jeanne Vanuxem-Milleliri, responsable de l’Agence française de développement, vont enrichir les débats.
Michaël Tchokpodo