La Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de la santé est une instance de plaidoyer, qui vise à mettre la technologie au cœur des stratégies de lutte contre les maladies en Afrique sub-saharienne, afin d’impulser le développement durable.
L’initiative connaîtra un engagement au niveau national en Ouganda et au Burkina-Faso. « L’objectif global du projet est de s’assurer que les Africains soient impliqués de manière significative dans la conduite des échanges sur le besoin d’outils et de technologies de transformation, leur conception, leur développement, leurs tests et leur adoption par les gouvernements, d’autres acteurs du développement et les communautés, y compris les jeunes et les femmes », renseigne un communiqué de presse.
La Plateforme pour la promotion des échanges et de l’action sur les Technologies de la Santé compte accentuer ses actions à travers des échanges transparents et inclusifs, ouverts et équilibrés, en vue d’informer les différentes parties prenantes sur le développement et l’utilisation d’outils et de technologies de transformation pour relever les principaux défis de santé en Afrique sub-saharienne.
Le projet ciblé porte sur la technologie du forçage génétique avec un accent particulier sur les moustiques génétiquement modifiés pour l’élimination du paludisme en Afrique. Cette maladie représente l’une des premières causes de mortalité sur le continent. En amont à ce projet, une étude a été réalisée en vue d’évaluer sa faisabilité et déterminer les pays où les cas pilotes se feront.
A terme, les initiateurs voudraient parvenir à l’engagement et à l’action accrus des décideurs politiques, des scientifiques africains, des médias, des experts du développement et des organisations de la société civile pour faciliter le développement et l’utilisation de technologies. Mieux, parvenir à améliorer la capacité de plaidoyer des institutions africaines pour l’utilisation des outils technologiques pour relever les défis de la santé en Afrique.
Les professionnels des médias seront bientôt sensibilisés sur le projet Health Tech au pays des hommes intègres. Il sera mis en œuvre pendant trois ans par l’AFIDEP en soutien avec les organisations régionales concernées.
Michaël Tchokpodo