Les cas de paludisme à l’échelle mondiale sont restés stables (rapport OMS)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un nouveau rapport sur le paludisme. L’édition 2022 de ce rapport montre…

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un nouveau rapport sur le paludisme. L’édition 2022 de ce rapport montre une résistance des pays aux nouveaux revers dans la lutte contre le paludisme.

Les cas de paludisme à l’échelle mondiale sont restés stables. C’est l’une des conclusions du rapport mondial sur le paludisme publié par l’OMS. Selon ce rapport, les efforts déployés par les équipes à travers le monde et les investissements réalisés pour développer les systèmes de santé ont donné des résultats et, malgré une importante augmentation du nombre de décès au cours de la première année de la pandémie de Covid-19, le nombre de décès du paludisme n’a pas augmenté en 2021.

Grâce aux efforts déployés pour lutter contre le paludisme, environ 185 millions de cas de paludisme et 997 000 décès ont été arrêtés en 2021. Dans l’ensemble, fait savoir le rapport, les cas de paludisme à l’échelle mondiale sont restés stables.

L’édition 2022 du rapport constate que, malgré les perturbations des services de prévention, de diagnostic et de traitement pendant la pandémie, les pays du monde entier ont largement résisté à de nouveaux revers dans la lutte contre le paludisme. Il est estimé à 619 000 le nombre de décès dus au paludisme dans le monde en 2021, contre 625 000 au cours de la première année de la pandémie.

En 2019, avant que la pandémie ne frappe, le nombre de décès s’élevait à 568 000. Les cas de paludisme ont continué d’augmenter entre 2020 et 2021, mais à un rythme plus lent qu’au cours de la période 2019 à 2020. Le décompte mondial des cas de paludisme a atteint 247 millions en 2021 contre 245 millions en 2020 et 232 millions en 2019.

Il est à noter que l’Afrique continue à porter un fardeau disproportionné du paludisme. Le continent représente 95% des cas et 96% du nombre de décès dû au paludisme dans le monde.

Roméo Agonmadami

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