Sénégal : début d’une étude majeure pour une gestion durable des inondations

Après la présentation des résultats de la cartographie détaillée des zones inondables au Sénégal le 19 décembre 2023, la Direction…

Après la présentation des résultats de la cartographie détaillée des zones inondables au Sénégal le 19 décembre 2023, la Direction de la prévention et de la gestion des inondations (DPGI) initie une étude hydrologique et hydrogéologique dans les 29 zones identifiées. L’objectif est de développer des solutions spécifiques pour anticiper, gérer et atténuer les risques liés aux inondations dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Lancée le 16 janvier 2024 et s’étendant sur 22 mois, l’étude vise à améliorer les connaissances sur la réponse aux inondations dans les zones vulnérables du pays. Madické Cissé, le directeur général de la DPGI, explique que cette étude permettra également la mise en place d’infrastructures d’assainissement en cas de besoin, conformément aux recommandations du ministre sénégalais de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

Ces 29 zones inondables, cartographiées en 2023 dans le cadre du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS2), ont été identifiées pour trouver des solutions durables à la gestion des inondations, améliorer la compréhension des risques et renforcer la résilience des populations grâce à des prévisions plus fiables. L’acquisition d’un Modèle numérique de terrain (MNT) avec une précision de 2 mètres sur l’ensemble du territoire national a permis de produire une cartographie des zones inondables, mettant en lumière les localités les plus exposées du Sénégal.

Parmi ces localités, sept zones pilotes extrêmement vulnérables ont été identifiées, notamment celles couvrant le triangle Dakar–Tivaouane–Joal, à savoir : Dakar-Tivaouane-Joal, Touba-Diourbel, Matam, Kaolack-Kaffrine, Tambacounda, Kolda et Kédougou.

Concernant le financement, le gouvernement sénégalais estime que l’étude coûtera environ 2 milliards de francs Cfa, soit plus de 3 millions d’euros. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du PGIIS2, bénéficiant du soutien financier du Fonds vert pour le climat (FVC) et de l’Agence française de développement (AFD).

Roméo Agonmadami

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