En présence de plusieurs acteurs de la société civile, d’activistes environnementaux et de défenseurs des droits des femmes, Emmanuel Gansè a présenté l’objectif fondamental de Climativist Asuka qui consiste à fournir aux jeunes, et plus spécifiquement aux femmes, les outils nécessaires pour résister aux défis causés par le changement climatique. Selon lui, « il est primordial de créer un lien fort entre la justice climatique et les droits des femmes, car ce sont elles qui subissent de plein fouet les effets de cette crise mondiale ».
Le projet, qui s’étendra sur plusieurs jours, débutera par une série de formations à Cotonou. Ces sessions viseront à outiller les participants, à la fois théoriquement et techniquement, sur des thématiques clés telles que la communication digitale pour l’activisme climatique, les stratégies de résilience face aux catastrophes climatiques, et la manière d’intégrer une dimension de justice sociale dans les luttes environnementales.
Ces formations, conçues pour des jeunes blogueurs, créateurs de contenus web et activistes, permettront de renforcer les capacités de ces acteurs afin qu’ils deviennent des catalyseurs de changement dans leurs communautés. Climativist Asuka ambitionne de créer un réseau solide de jeunes activistes capables de mener des actions concrètes à travers le digital, tout en soutenant des projets de résilience locale.
Un engagement national pour la protection de l’environnement
Emmanuel Gansè a également souligné l’importance de l’engagement des jeunes Béninois pour la protection de l’environnement. « Les crises climatiques actuelles exigent une mobilisation sans précédent. Nous devons faire entendre nos voix à travers les plateformes numériques pour exiger des actions concrètes, tout en sensibilisant nos communautés aux enjeux environnementaux ».
Le choix de l’Institut TONAFA comme lieu de lancement n’est pas anodin. Cet institut, connu pour son engagement dans la consolidation de la paix, voit dans Climativist Asuka, une occasion unique de lier la lutte pour la justice climatique à la promotion d’une paix durable. Les représentants de l’institut ont réitéré leur soutien indéfectible à cette initiative, qui, selon eux, s’inscrit parfaitement dans leur mission de bâtir un monde plus juste et plus pacifique.
Vers une campagne digitale et des actions locales
Le projet Climativist Asuka se déroulera en trois étapes. Après les formations à Cotonou, une session similaire sera organisée à Parakou pour toucher un public plus large, avant d’être clôturé par un webinaire de partage d’expériences et une vaste campagne digitale. Ce dernier volet, selon les organisateurs, permettra d’amplifier la voix des jeunes activistes à travers tout le Bénin et même au-delà.
Les participants à cet événement ont salué cette initiative, estimant qu’elle offre une réelle opportunité pour les jeunes de se former, de s’impliquer et de jouer un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. « Je suis impatiente de voir comment ces formations vont nous aider à mieux structurer nos actions et à sensibiliser notre communauté », a déclaré une activiste présente à l’événement.
Avec Climativist Asuka, Emmanuel Gansè et ses partenaires souhaitent marquer un tournant décisif dans l’activisme climatique au Bénin, en alliant expertise digitale, engagement militant et action locale pour un avenir plus vert et équitable.