Ce programme prévoit notamment la distribution de vivres et d’équipements aux centres de transit accueillant les survivantes, le renforcement des capacités des personnels soignants et la mise en place de mécanismes de réinsertion socio-économique pour les femmes guéries. En parallèle, une campagne de communication est prévue pour encourager un changement social de comportement, ainsi qu’une coordination renforcée entre les différentes interventions en cours.
Lors de la cérémonie de lancement, Amadou Diongue, représentant de la CEDEAO au Bénin, a réaffirmé l’engagement de l’organisation à intensifier ses efforts pour soigner et soutenir les victimes de la fistule obstétricale. Il a souligné que ce programme représente une étape majeure dans la lutte pour améliorer la santé des femmes dans la sous-région ouest-africaine. Selon lui, l’approche adoptée vise à maximiser l’impact direct des initiatives sur les bénéficiaires, leur offrant ainsi une nouvelle chance pour une vie plus digne et productive.
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Véronique Tognifodé, Ministre des affaires sociales et de la microfinance, a rappelé l’ampleur du problème de la fistule obstétricale, qui reste un défi majeur de santé publique au Bénin. Elle a insisté sur les graves répercussions psychologiques, sociales et économiques que subissent les victimes. La Ministre a salué le soutien sans faille de la CEDEAO ainsi que l’engagement de la Fondation Claudine Talon, qui a joué un rôle clé dans la prise en charge et la réhabilitation de nombreuses femmes au fil des années.
La Ministre Tognifodé a lancé un appel aux différents acteurs engagés dans cette lutte, les encourageant à maintenir leurs efforts pour restaurer la dignité des femmes touchées par ce fléau. Elle a souligné l’importance de sensibiliser les communautés et les familles afin de favoriser une meilleure compréhension du problème et un soutien accru aux victimes.