Ces nouveaux outils, fruit d’un travail collaboratif entre divers acteurs du système de santé, témoignent de la détermination du gouvernement à améliorer la qualité des soins dans le pays. Ils s’inscrivent dans le cadre des réformes ambitieuses menées ces dernières années, visant notamment la couverture sanitaire universelle. En déployant ces manuels, le Bénin réaffirme son engagement à offrir à chaque citoyen des soins de santé non seulement accessibles et abordables, mais surtout sûrs et adaptés.
La sécurité des patients est une priorité cruciale pour le ministère de la Santé et l’ARS, qui tendent à promouvoir une véritable culture de la sécurité au sein des formations sanitaires. Les deux manuels, qui ont été remis officiellement au ministre, sont destinés à guider les établissements hospitaliers et les centres de santé de premier contact dans l’évaluation et le contrôle des pratiques, afin de réduire les risques pour les patients.
Ces documents sont le résultat d’un processus rigoureux, qui a débuté par des pré-tests dans 22 établissements de santé à travers sept départements du Bénin. Dr Lucien Dossou-Gbété, président de l’ARS, a souligné lors de la cérémonie que ces manuels sont le produit d’une collaboration fructueuse, un exemple du potentiel collectif du pays à répondre aux besoins de santé de sa population.
Un enjeu mondial, une réponse locale
La célébration de la Journée mondiale de la sécurité des patients sous le thème « Améliorer le diagnostic pour garantir la sécurité des patients » a été l’occasion de rappeler les défis encore présents dans le secteur de la santé. Dr Jean Kouamé Konan, Représentant résident par intérim de l’OMS, a insisté sur l’importance de prévenir les préjudices évitables liés aux erreurs de diagnostic, qui touchent encore une proportion significative de patients dans le monde.
Le Ministre de la Santé a, quant à lui, mis l’accent sur l’impact attendu de ces manuels, non seulement en termes de sécurité, mais aussi en matière de confiance des citoyens envers le système de santé. Il a assuré que ces outils seront déployés dans l’ensemble des établissements de santé du pays, marquant ainsi un tournant dans la stratégie nationale de sécurité des patients.