Le premier atelier, tenu à Athiémé, a rassemblé les membres du Groupe de Réflexion local, formellement désigné sous le nom de Comité de Réflexion et d’Appui Technique. Les participants ont analysé en détail l’arrêté de formalisation du groupe, mettant en lumière les points forts et les lacunes, notamment en ce qui concerne la durabilité de la structure après la fin du projet. Amadou Bawa, point focal de la PASCIB, a souligné l’importance de revoir certaines missions et la composition des membres pour garantir une meilleure efficacité. L’atelier a permis d’explorer des améliorations, notamment en termes de dénomination et d’attributions, ainsi que des synergies potentielles avec d’autres cadres de dialogue locaux.
À Grand-Popo, le 27 septembre, une démarche similaire a été adoptée avec le Groupe de Réflexion local. Les participants ont également discuté de la nécessité d’amender les arrêtés actuels et ont recommandé une nouvelle proposition prenant en compte leurs remarques. Cyrillia Yebe, Secrétaire exécutive de la mairie de Grand-Popo, a exprimé son enthousiasme quant à la vision claire désormais partagée sur les actions nécessaires pour pérenniser ces groupes. L’atelier a également permis aux participants de se familiariser avec les outils de prise de décision participative développés par BENKADI et d’explorer les possibilités de synergies avec d’autres cadres locaux.
Dans la continuité de ces ateliers, les 2 et 3 octobre 2024, un nouvel atelier multi-acteurs s’est tenu à Grand-Popo et à Athiémé pour discuter des stratégies de dynamisation et de pérennisation des Groupes de Réflexion. À Grand-Popo, une analyse SWOT a mis en évidence le potentiel de ces groupes à influencer les politiques locales, notamment en matière de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques. Justin Fanoukpe, membre de la plateforme de réduction des risques de catastrophe, a salué le rôle croissant des Groupes de Réflexion dans la gouvernance locale, notamment avec les ajustements proposés pour renforcer leurs missions.
À Athiémé, le groupe a adopté une nouvelle dénomination : Comité communal sur l’adaptation aux changements climatiques (CCACC-Athiémé), reflétant son rôle élargi. Un consensus s’est dégagé sur la nécessité d’élargir la composition du groupe afin d’assurer une plus grande représentativité et renforcer son intégration dans les structures décisionnelles locales.
Ces ateliers ont jeté les bases pour une pérennisation durable des Groupes de Réflexion au-delà de la fin du projet BENKADI. Les discussions ont abouti à des propositions concrètes, notamment l’ajustement des arrêtés de formalisation et le renforcement des synergies avec d’autres cadres de dialogue locaux, garantissant ainsi l’ancrage de ces groupes dans la gouvernance locale. En mettant l’accent sur l’autonomie, l’élargissement de la composition des groupes et la formalisation des changements, les acteurs présents ont posé des jalons pour assurer la continuité des Groupes de Réflexion et leur impact sur les politiques climatiques locales après 2025.