Ce programme, d’un coût total de 107,74 milliards de francs Cfa, est financé grâce à un partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Le PAPVS vise principalement à renforcer la résilience des villes secondaires du Bénin face aux inondations, qui se sont intensifiées en raison du changement climatique. Les villes de Porto-Novo, Ouidah, Abomey et Bohicon sont particulièrement ciblées par ce programme, qui a pour objectif d’améliorer les infrastructures d’assainissement tout en contribuant à un développement urbain harmonieux.
Au cœur de cette initiative, 43 kilomètres de collecteurs primaires et secondaires seront construits, ainsi que 31 kilomètres de routes bitumées ou pavées, a précisé le Directeur général de la SIRAT, Ranti Akindes. Outre les infrastructures de drainage, des composantes sociales sont également prévues, comme la construction de modules scolaires, de blocs sanitaires modernes, de clôtures d’écoles et de logements pour sages-femmes, renforçant ainsi l’impact global du programme sur la qualité de vie des citoyens.
Robert Masumbuko, responsable-pays de la BAD, a exprimé la fierté de l’institution à soutenir ce projet, qui reflète l’engagement du Bénin à répondre aux besoins de ses populations tout en intégrant des solutions face aux défis environnementaux.
Pour le gouvernement béninois, le PAPVS représente bien plus qu’un projet d’infrastructure. Il s’inscrit dans une stratégie plus large d’aménagement équilibré et de gouvernance transparente, comme l’a rappelé Djamal Gbian Tabe. En complément d’autres initiatives majeures telles que le Programme d’Asphaltage et le Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), le PAPVS constitue une réponse concrète aux défis climatiques et urbains du Bénin.