Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la 30e Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP30), représente une occasion cruciale pour le pays de renforcer son positionnement en tant que leader dans la préservation de l’environnement au sein du Bassin du Congo.
Lors de la trente et unième réunion ordinaire du Conseil des Ministres, tenue à Kinshasa, la ministre a souligné l’importance de cet événement parisien. « Cet événement sera une tribune pour confirmer notre positionnement de pays-solution face aux enjeux du climat », a-t-elle déclaré. La ministre a également précisé que cette rencontre marquera le début d’un cheminement vers Belém, au Brésil, où se tiendra la COP30 du 10 au 21 novembre 2025.
Eve Bazaiba a également annoncé son intention de présenter un projet ambitieux lors de la vingtième session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) à New York, prévue du 5 au 9 mai 2025. Ce projet vise à créer une aire protégée à vocation de réserve communautaire, le Couloir Vert Kivu-Kinshasa. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale pour protéger la biodiversité et lutter contre les menaces écologiques qui pèsent sur la région.
La ministre a mis en lumière les défis majeurs auxquels fait face la RDC, notamment l’écocide dont souffre le pays. Elle a évoqué les dommages irréversibles causés par la déforestation, l’exploitation minière et les activités terroristes des groupes armés incontrôlés. « Cette vingtième session sera l’occasion de présenter ces enjeux cruciaux et de sauvegarder l’avenir du Bassin du Congo, reconnu comme le plus grand puits de carbone des forêts tropicales au monde », a-t-elle ajouté.
Le Conseil des Ministres a pris acte de cette note et a soutenu l’initiative de la ministre. La participation de la RDC à ces assises internationales est perçue comme un moyen de confirmation de son engagement envers une politique environnementale proactive et responsable. La ministre a insisté sur le fait que cette présence permettra de mettre en avant les efforts du pays pour faire face aux défis climatiques globaux.
La RDC s’affirme comme un acteur clé dans le dialogue mondial sur le climat. Avec des initiatives telles que la création d’aires protégées et une forte présence lors des conférences internationales, le pays aspire à jouer un rôle central dans les efforts globaux pour atténuer les impacts du changement climatique et promouvoir un développement durable. Cette détermination témoigne d’un engagement profond envers la protection de notre planète et l’avenir des générations futures.
Pierre Kabakila, correspondant/RDC