Depuis juillet 2023, soit 18 mois, le niveau de réchauffement mondial a dépassé le seuil symbolique de +1,5 °C comparé à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement climatique selon les experts est lié aux émissions de gaz à effet de serre qui sont en augmentation bien avant l’année 2023. A cela, s’est ajoutée la phase climatique El Niño qui s’est mise en place en juin 2023, avec un effet réchauffant naturel qui s’est additionné au réchauffement climatique. El Niño a atteint son pic d’intensité entre l’hiver et l’automne avec jusqu’à + 1,78 °C en décembre 2023.
Pour rappel, El Niño est une modification spatiotemporelle des interrelations entre océan et atmosphère, avec des modifications de température de surface de la mer qui affectent les vents et la pluviométrie en causant de nombreux bouleversements climatiques. Il est à noter que El Niño contribue à faire grimper les températures à des valeurs sans précédents.
En décembre 2024 et janvier 2025, la phase La Niña a pris le relais. Il s’agit également d’une variation naturelle du climat qui induit une modification de la circulation atmosphérique mondiale et une augmentation de certains évènements extrêmes. Contrairement à El Niño, La Niña entraine des températures plus froides, donc censées avoir un effet légèrement refroidissant sur les températures mondiales.
Malheureusement, en janvier 2025, un nouveau pic de chaleur a été atteint avec + 1,75 °C, montant une véritable anomalie climatique. Le monde est menacé et des réflexions sérieuses et prometteuses se doivent donc d’être menées.
Elisée Anani