« Femmes Bâtisseuses du Bénin » : 150 jeunes filles formées pour un meilleur avenir professionnel

Le centre social de Suru Léré a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à la clôture de l’étape de Cotonou du projet « Femmes Bâtisseuses du Bénin ». Après cinq mois de formation et de coaching, l’initiative a accompagné 150 jeunes filles issues de cinq grandes villes du pays : Parakou, Bohicon, Porto-Novo, Ouidah et Cotonou.

Donner aux jeunes filles les moyens de construire leur avenir professionnel : tel est l’objectif essentiel visé par cette initiative. Le projet émane d’un documentaire de la journaliste et réalisatrice française Cynthia Hégron. Il met en lumière vingt femmes béninoises aux parcours inspirants dans le but de démontrer aux jeunes filles que tous les métiers leur sont accessibles et qu’elles peuvent poursuivre leurs ambitions malgré les contraintes sociales ou familiales. « Beaucoup suivaient ce que leurs parents leur disaient. Aujourd’hui, elles savent ce qu’elles veulent et se donnent les moyens d’y parvenir », explique Cynthia Hégron. Le projet « Femmes Bâtisseuses du Bénin » a donc permis à renforcer la confiance en soi, l’orientation professionnelle et le leadership des participantes.

Selon Déo Gratias Bonou, chargé du projet, les résultats sont probants. « Nous constatons une vraie progression en termes de confiance en soi et de prise de parole. Les filles apprennent à se connaître, à maîtriser leurs valeurs et à créer une véritable sororité », souligne-t-il. Au cours de ce projet, les groupes de Bohicon et de Porto-Novo se sont particulièrement illustrés par leur aisance et leur capacité à s’exprimer avec assurance.

Bénéficiaire du projet, Miracle Elégbédé évoque un apprentissage centré sur « le comportement et la prise de parole en public ». De son côté, Louange Migan retient surtout le courage de poursuivre ses rêves sans se décourager, se disant déterminée à devenir, elle aussi, une femme bâtisseuse du Bénin. Plus qu’un simple programme de formation, « Femmes Bâtisseuses du Bénin » s’impose comme un levier d’autonomisation et d’engagement citoyen.

À Cotonou, comme dans les autres villes, la remise des attestations de fin de formation a consacré un parcours exigeant et porteur d’espoir, marquant la clôture officielle de cette aventure éducative. Bien qu’aucune suite immédiate ne soit annoncée, Cynthia Hégron entend maintenir le lien avec les bénéficiaires et leurs coachs. Des pistes sont également en étude pour étendre l’initiative aux zones rurales et toucher un public encore plus large.

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