La 13e session de l’assemblée de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a eu lieu du 14 au 15 janvier 2023 à Abou Dhabi aux Émirats arabes unis. A cette rencontre, António Guterres, secrétaire général de l’ONU a reconnu que les énergies renouvelables sont « le seul moyen crédible » d’éviter une catastrophe climatique.
Les 168 pays membres de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) se sont réunis pour la 13e session. A cette session, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a fait une déclaration. Pour lui, « seules les énergies renouvelables peuvent préserver notre avenir, combler le fossé de l’accès à l’énergie, stabiliser les prix et assurer la sécurité énergétique ». Les Nations unies ont averti que l’objectif de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius est de plus en plus improbable.
« Avec les politiques actuelles, nous nous dirigeons vers un réchauffement climatique de 2,8 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Les conséquences seront dévastatrices. Certaines parties de notre planète seront inhabitables. Et pour beaucoup, c’est une condamnation à mort », a-t-il ajouté.
Selon les chiffres de l’ONU, les énergies renouvelables représentent actuellement 30% de l’électricité mondiale, une part qui doit doubler pour atteindre plus de 60% d’ici 2030.
Pour un monde en développement
Au cours de la session, M. Guterres a communiqué la feuille de route, connue sous le nom de plan énergétique en cinq points, pour mener à bien la transition énergétique. La feuille de route précise tout d’abord la nécessité de supprimer les obstacles à la propriété intellectuelle afin que les principales technologies renouvelables, y compris le stockage de l’énergie, soient traitées comme des « biens publics mondiaux. »
En outre, elle a exhorté les pays à diversifier et à faciliter l’accès aux chaînes d’approvisionnement en matières premières et en composants pour ces sources d’énergie. « Cela peut contribuer à créer des millions d’emplois verts, en particulier pour les femmes et les jeunes dans le monde en développement », a-t-il ajouté.
Il a fini en appelant les dirigeants politiques à une accélération de l’approbation de projets durables. Il a, souligné également la valeur des subventions à l’énergie ainsi que des investissements publics et privés pour achever la transition énergétique.
Le Rwanda a été élu pour présider l’organisation de la 14e session de l’IRENA en 2024.
Roméo Agonmadami