Sénégal : un partenariat clé de la Senum SA pour la transformation numérique de la santé

La société Sénégal Numérique SA (Senum SA), responsable des infrastructures numériques de l’État, a récemment signé une convention de partenariat…

La société Sénégal Numérique SA (Senum SA), responsable des infrastructures numériques de l’État, a récemment signé une convention de partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale à Dakar le 30 janvier. Cette collaboration stratégique vise à accélérer la transformation numérique du secteur de la santé au Sénégal.

Le Sénégal se lance pleinement dans la modernisation complète de son système de santé en collaborant étroitement avec tous les acteurs du secteur. À cet effet, la société Sénégal Numérique SA (Senum SA) a signé une convention de partenariat avec le ministère de la santé pour l’accélération de la transformation numérique du secteur sanitaire.

Selon Cheikh Bakhoum, directeur général de Senum SA, la société a repris dans cette convention le recentrage des activités, notamment l’hébergement des données de santé, précédemment stockées à l’étranger, qui seront désormais localisées au Sénégal, principalement dans les centres nationaux de ressources.

Sur une période de trois ans, la Senum SA s’engage à soutenir la mise en œuvre de tous les projets numériques du secteur, incluant l’hébergement des données dans le data center national, l’amélioration de la connectivité des structures de santé, et l’expansion des capacités d’hébergement et des bandes passantes pour les dossiers liés à la santé numérique, tels que le dossier patient partagé (Dpp), la télémédecine, le système d’information hospitalière. D’autres aspects concernent le système géographique de santé, la numérisation du médicament, la numérisation des processus de la santé communautaire et la gouvernance électronique de la santé.

Cette convention s’inscrit dans le cadre du programme de digitalisation du système de santé (PDSS) 2023-2027, une initiative nationale lancée par le gouvernement et soutenue financièrement par la Banque mondiale, avec une contribution de 50 millions de dollars. Cette collaboration survient à un moment où le pays renforce la construction de centres de données dédiés au stockage et à l’hébergement des informations nationales, avec le récent ajout d’un data center de type tier 3 à Diamniadio.

Roméo Agonmadami

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