Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique (METE), Daouda Ngom, a dévoilé mercredi 5 juin 2024, la création d’un Fonds national de promotion de l’économie verte, destiné à dynamiser les investissements écologiques dans les secteurs économiques à forte émission de carbone.
Cette initiative, selon le ministre de l’environnement et de la transition écologique s’inscrit dans les grandes orientations stratégiques de la politique environnementale décrites dans le projet. Il a souligné que parmi les axes stratégiques, figure le duo efficacité énergétique-transition écologique, qui sera développé à travers une Stratégie nationale de transition écologique visant un développement durable.
Concernant la gestion des déchets, Daouda Ngom a annoncé la mise en œuvre d’une loi dédiée, impliquant une plus grande responsabilité des collectivités territoriales et l’installation d’infrastructures modernes de traitement des déchets.
Sur le sujet de la préservation de la biodiversité, Ngom a expliqué que l’actualisation et le renforcement de la Stratégie nationale de conservation de la biodiversité sont essentiels. Cette stratégie vise à recueillir toutes les informations scientifiques nécessaires pour une conservation efficace de la biodiversité.
Lutte contre le changement climatique
Le ministre a également mis en avant la lutte contre les pollutions, nuisances et différentes formes de contaminations de notre environnement comme un des axes majeurs de la nouvelle politique environnementale. Il a insisté sur l’importance de l’éducation environnementale et au développement durable, visant à promouvoir l’écocitoyenneté et des comportements favorables à la protection de l’environnement.
Abordant la question du changement climatique, il a annoncé la création d’un Centre national de compétence et de ressources sur le changement climatique, ainsi que la mise en place d’un Programme de résilience des territoires au climat pour gérer efficacement les risques de catastrophes climatiques et protéger les systèmes de production.
À en croire le ministre, ces orientations politiques nécessitent l’adhésion de toutes les composantes de la nation et le soutien des partenaires au développement actifs dans le secteur de l’environnement pour atteindre le succès souhaité.
Roméo Agonmadami