Ces financements ont été obtenus grâce à la collaboration avec trois institutions de développement majeures. Il s’agit du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA). Un communiqué du gouvernement, publié le 26 octobre 2024, précise que ces fonds seront alloués à l’agriculture, à la formation technique et professionnelle, et surtout à l’accès à l’eau potable, un domaine crucial pour le bien-être de la population béninoise.
L’OFID a ainsi alloué une enveloppe de 15,6 milliards francs Cfa (26 millions de dollars) pour le Projet d’appui au développement du maraîchage (PADMAR), qui sera étendu à 27 communes supplémentaires. Ce projet vise à renforcer la sécurité alimentaire et à améliorer les revenus des maraîchers grâce à un soutien accru et au développement de leurs compétences.
La BOAD, pour sa part, a octroyé 30 milliards francs Cfa (49,5 millions de dollars) pour financer la réhabilitation et la construction de trois lycées techniques professionnels dans les villes de Bohicon, Natitingou et Lokossa, dans le but de dynamiser la formation technique au Bénin.
Le secteur de l’eau potable bénéficiera d’un financement conjoint du FKDEA et de la BOAD, s’élevant à 28,9 milliards francs Cfa. Ce projet vise l’installation de systèmes modernes d’approvisionnement en eau dans les villes de Bassila, Allada, Lokossa et Athiémé, apportant une amélioration notable à l’accès à l’eau potable pour de nombreux habitants.
Ces projets s’inscrivent dans le Plan national de développement (PND) 2018-2025 du Bénin, qui accorde une priorité à la croissance de l’agro-industrie, au développement des services, au tourisme, à la gouvernance locale et nationale, ainsi qu’à l’amélioration du capital humain et des infrastructures.