Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou : ce sont les quatre villes retenues pour accueillir les nouvelles centrales photovoltaïques. Un projet stratégique soutenu par des partenaires panafricains et internationaux, pour atteindre 30 % d’énergies renouvelables d’ici 2030. Aujourd’hui limité à 16 % d’énergies vertes dans son mix énergétique, le Bénin vise les 30 % d’ici 2030, une transformation majeure pour son indépendance énergétique.
Plutôt qu’une méga-centrale, le gouvernement et ses partenaires ont opté pour des unités solaires de taille moyenne. Une approche saluée par Gilles Parmentier, expert en énergies renouvelables et fondateur d’Africa REN. Selon ce dernier, cité par RFI, cette approche garantit une meilleure répartition géographique, une adaptation aux besoins locaux et une flexibilité accrue dans la gestion du réseau.
Concernant le coût du projet, un investissement global de 45 millions d’euros est nécessaire. Déjà, 35 millions sont sécurisés grâce à la Société financière internationale (IFC) et à Proparco, filiale de l’Agence française de développement. Grâce à ces centrales, le Bénin accélère sa transition énergétique, une avancée qui permettra de fournir de l’électricité à de nombreux foyers encore dans le besoin.