Journée mondiale de la santé sexuelle : le message de la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone

A l’occasion de la journée mondiale de la santé sexuelle qui est commémorée le 4 septembre de chaque année, la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone délivre un message et formule des recommandations.

La journée mondiale de la santé sexuelle célèbre une approche positive de la sexualité en vue de sensibiliser aux enjeux de la santé sexuelle. Cette problématique contemporaine touche à toutes les franches de la société, notamment les jeunes et les femmes. A l’occasion de cette 15è édition, Benn Michodigni, Coordinateur de la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone « réaffirme, au nom du regroupement, son engagement en faveur de la promotion d’une information juste, inclusive et accessible sur les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR), y compris l’accès à un avortement sécurisé. »

En effet, les droits en santé sexuelle et reproductive sont des droits fondamentaux. Cependant, ils se heurtent à la désinformation, aux mythes et aux tabous qui détournent les différentes cibles des bonnes pratiques à adopter. En mettant en place la Task Force Médias DSSR Afrique Francophone, le Centre ODAS veut s’appuyer sur les médias pour impulser le changement de comportement auprès des populations cibles. « Nous croyons fermement que les médias ont un rôle central à jouer pour briser les tabous, lutter contre la désinformation et faire progresser les droits sexuels et reproductifs, en particulier pour les jeunes, les femmes et les populations vulnérables », peut-on lire dans le communiqué diffusé.

Benn Michodigni formule quelques recommandations. Il invite les gouvernements à renforcer les cadres juridiques et les politiques publiques en faveur des DSSR, y compris l’avortement sécurisé ; les médias à traiter les questions de santé sexuelle avec professionnalisme, éthique et sensibilité culturelle ; et les partenaires techniques et financiers à soutenir les initiatives de communication communautaire et de sensibilisation adaptées aux réalités locales.

« La santé sexuelle ne saurait se limiter à la simple absence de maladie. Elle implique le respect, le consentement, l’autonomie corporelle, l’accès à l’information et aux services, y compris en matière d’avortement sécurisé, sans jugement ni discrimination », va-t-il poursuivre. Créée à Abidjan en novembre 2024, à l’issue d’un atelier de co-création de contenus organisé par le Centre ODAS, cette Task Force regroupe des journalistes, blogueurs et créateurs de contenus issus de plusieurs pays, dont notamment le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la République Démocratique du Congo et le Tchad.

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