Face aux députés de la 8ème législature ce jeudi 17 novembre, José Tonato, Ministre du cadre de vie et du développement durable a présenté un budget de 219 448 852 000 francs Cfa pour l’exercice 2023 au sein de son département ministériel. Ce budget est en hausse de 28,90% par rapport à celui de 2022 et dépasse ceux des années antérieures.
En défendant un budget de plus de 200 milliards de francs Cfa devant la représentation nationale, le gouvernement donne la preuve de son engagement et de sa volonté à poursuivre et à achever les projets ultérieurement entamés. Au nombre des reformes et projets structurants, il y a la phase B de l’asphaltage qui consiste en la réhabilitation et à l’aménagement des voiries dans certaines villes du Bénin. L’assainissement pluvial de Cotonou, capitale économique du Bénin et de certaines villes secondaires demeure une préoccupation majeure.
A cela s’ajoutent la gestion intégrée des déchets, boues de vidange et eaux usées dans les grandes villes du Bénin, la construction des équipements marchands et le renforcement de la mobilité urbaine dans le Grand Nokoué. La construction des bâtiments administratifs et des infrastructures sociocommunautaires telles que la cité administrative d’Abomey-Calavi, la cité ministérielle de Cotonou, les 11 cités administratives départementales, et les sièges des institutions … constituent des projets phares à achever.
Également prévus au titre du budget 2023, la protection effective de la zone côtière du Bénin à l’Ouest (Hillacondji-Grand-Popo), l’aménagement et la réhabilitation des lacs Ahémé et Nokoué et de la lagune de Porto-Novo, le programme des 20.000 logements, le Programme national de conservation de la biodiversité et de gestion durable des forêts, aires protégés et terres, le Projet forêts classées du Bénin, …
Par ailleurs, des actions sont prévues pour accélérer la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) au cours des huit prochaines années. Il s’agit de l’adaptation et de l’atténuation des changements climatiques, la protection de la côte, la réhabilitation des plans d’eau et l’aménagement des berges sans oublier la promotion d’un environnement sain et la gestion intégrée des territoires. En outre, il y a : la promotion des services écosystémiques et suivi écologique, la planification urbaine et la promotion des villes durables ; l’aménagement du territoire et la promotion de logements décents et matériaux locaux ; puis la promotion des métiers de BTP et la maintenance du patrimoine architectural national, etc.
Par rapport au budget de 219 448 852 000 francs Cfa défendu, près de 10 milliards sont réservés aux dépenses ordinaires, et plus de 200 milliards pour les dépenses en capital.
Miodjou