La signature de convention a lieu hier jeudi 13 avril entre le Ministre Togolais de l’économie et des finances, Sani Yaya, et la Directrice des opérations de la Banque Mondiale, Coralie Gevers. Estimé à 100 millions de dollars, ce financement facilitera la fourniture de l’eau potable dans le Grand Mono.
Une bouffée d’oxygène pour la mise en œuvre de la politique d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Escompté par le gouvernement togolais, ce financement va permettre d’impulser un nouveau dynamisme dans l’accomplissement du projet Sécurité Hydrique en Milieu Urbain au Togo (TUWS).
En effet, à travers ce projet, le gouvernement du Togo vise l’amélioration de la gestion des eaux usées, la promotion de la salubrité publique, la résolution du problème des eaux non facturées. Aussi, vise-t-il à soutenir la performance opérationnelle des fournisseurs de services et la gestion des ressources en eau.
En prélude aux activités de la Réunion de Printemps des institutions de Bretton Woods auxquelles participe le Togo, cette cérémonie de signature de convention d’un montant de près de 100 millions de dollars (soit près de 60 milliards de francs Cfa), sonne comme un déclic pour les autorités du pays.
« Chose promise, chose due »
Promis par la Banque Mondiale au Togo en décembre 2022 lors de la table ronde de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de la stratégie d’accès universel à l’eau, les gouvernants peuvent désormais passer à l’étape supérieure.
Même si le montant qui avait été annoncé (230 millions d’euros) n’a pas finalement été obtenu, celui octroyé va, selon le Ministre de l’économie et des finances, contribuer « significativement à la réalisation des objectifs de la feuille de route gouvernementale qui vise un taux de desserte en eau potable de 80% à l’horizon 2025 pour Lomé, la capitale. »
A travers ce geste de la Banque Mondiale, Sani Yaya y voit une manière symbolique d’aider le Togo à surmonter les défis liés à l’eau et à l’assainissement.
Ignace Tossou