À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’océan le 8 juin, les Nations Unies ont réitéré l’importance de l’océan dans la vie de l’homme et la nécessité de travailler à sa conservation.
Les océans couvrent plus de 75% de la surface de la terre. Ils font donc partie intégrante de l’existence humaine et participent dans une large portion à sa survie. Cependant, ils ne sont pas en marge des effets négatifs que produisent les activités de l’homme sur l’écosystème environnemental. En effet, plus d’un tiers des stocks mondiaux de poissons sont exploités à des niveaux non durables.
Une situation qui a des conséquences fâcheuses sur le quotidien de l’homme qui semble ignorer les prérogatives dont il jouit par la simple existence de l’océan. Pour le Secrétaire Général de l’ONU, « l’océan est à l’origine de la vie. Il nous procure l’air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons. Il régule notre climat et notre météo. L’océan est le plus grand réservoir de biodiversité de notre planète ». Mieux, l’océan produit également des ressources qui soutiennent les communautés, la prospérité et la santé. Par exemple, plus d’un milliard de personnes dans le monde dépendent du poisson comme principale source de protéines.
C’est pourquoi Antonio Gutteres, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, célébrée jeudi 8 juin, appelle à une plus grande action pour protéger les océans.
« Les choses changent »
Le Secrétaire Général de l’ONU n’a pas manqué de mots pour énumérer quelques actions que mènent les pays pour faire bouger les lignes. À en croire le patron de l’ONU, en décembre dernier, les pays ont adopté un objectif mondial ambitieux visant à conserver et gérer 30% des terres et des zones marines et côtières d’ici la fin de la décennie. Aussi, un accord historique sur les subventions à la pêche a été une véritable prouesse enregistrée l’année écoulée.
Par ailleurs, les Nations Unies ont noté beaucoup plus d’engagements au niveau des pays du monde dans l’atteinte des objectifs liés aux océans. Ceux-ci emploient le vert et le sec en vue d’obtenir de meilleurs résultats. En témoigne, la Conférence des Nations Unies sur les océans qui s’est tenue à Lisbonne, au Portugal, au cours de laquelle le monde s’est mis d’accord pour prendre des mesures plus positives.
In fine, Antonio Gutteres a précisé que plusieurs négociations sont actuellement en cours en vue de l’adoption d’un traité mondial juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution par les matières plastiques. « En cette Journée mondiale des océans, continuons à pousser à l’action. Aujourd’hui et chaque jour, donnons la priorité à l’océan », conclut-il.
Ignace Tossou