La prolifération des affiches non esthétiques constitue un problème de santé publique au Bénin. Les auteurs de cette pollution ne prennent généralement aucune mesure pour nettoyer l’environnement une fois leurs campagnes publicitaires terminées. Face à cette situation préoccupante, le gouvernement a décidé de prendre des mesures strictes pour lutter contre cette forme de pollution.
Les affiches publicitaires ont proliféré de manière anarchique et illégale, envahissant les artères des villes du Grand Nokoué et causant des nuisances environnementales. Cette pollution visuelle, composée d’affiches placées sans autorisation sur des mâts de lampadaires, des poteaux électriques et d’autres supports, dégrade l’environnement urbain et nuit à la qualité de vie des habitants.
Réuni en Conseil des ministres, le gouvernement béninois a interdit formellement la présence d’affiches publicitaires sur divers supports, notamment les monuments, les mâts de lampadaires, les poteaux électriques et de télécommunication. Sont aussi concernés, tous les équipements publics liés à la circulation.
Ce décret vise à protéger la qualité paysagère et environnementale des zones urbaines du Grand Nokoué. Sa mise en œuvre devrait contribuer à la préservation de l’environnement et à la santé publique. Les auteurs de pollution visuelle ont un délai de trois mois à partir de la publication du décret pour se conformer à ces nouvelles règles.
Le gouvernement espère ainsi mettre fin à cette prolifération anarchique d’affiches publicitaires illégales qui défigurent les villes et nuisent à la qualité de vie des habitants. La préservation de l’environnement et la santé publique sont au cœur de cette nouvelle réglementation, qui représente un pas important vers des villes plus propres et plus agréables à vivre.
Roméo Agonmadami