L’ONG Global Witness a publié dans la nuit du 12 au 13 septembre 2023, un nouveau rapport sur l’ état des lieux mondial des crimes commis contre les défenseurs de l’environnement. Selon ce rapport, la République démocratique du Congo (RDC) vient en tête des pays africains où les défenseurs de l’environnement subissent le martyr dans l’exercice de leurs tâches.
Il est classé 8e pays au monde où l’on enregistre le plus de meurtres de défenseurs de l’environnement. La République démocratique du Congo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a enregistré courant 2012 – 2022, au moins 72 morts de défenseurs de l’environnement. C’est du moins ce qu’il faut croire du nouveau rapport de l’Organisation non gouvernementale de défense des droits humains, Global Witness.
Des chiffres qui auraient été bien pis s’il y avait plus de communication à chaque fois que des incidents pareil se produisent. Comme c’est le cas par exemple en Amérique latine où on a « une société civile forte et qui informe. On a aussi des médias qui font un travail de documentation qui n’existe pas en Afrique », a expliqué à l’AFP, Laura Furones, l’autrice principale du rapport, avant d’ajouter qu’il est « tout à fait possible qu’il y ait plus de cas, des cas qu’on n’entend jamais ».
Selon les informations collectées par Miodjou, l’une des attaques meurtrières perpétrées contre des défenseurs de l’environnement en RDC, remonte au 18 mai 2023 et s’est produit à Nyamusengera, près du village de Rwindi dans le territoire de Rutshuru. En effet, leur convoi a été violemment attaqué par des Maï-Maï, des groupes armés actifs à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). En 2022, la direction du parc national des Virunga indiquait que plus de 200 gardes ont été tués depuis 1996.
À travers ce rapport, l’ONG Global Witness invite les dirigeants du monde entier à entreprendre des actions fortes afin de protéger les personnes qui s’engagent pour la conservation de l’environnement.
Ignace Tossou