La station de dessalement de Corso dans la wilaya de Boumerdès en Algérie est enfin opérationnelle à 100 % et affiche une capacité de 80 000 m3 par jour. C’est ce qu’a annoncé Algerian Energy Company (AEC).
Après plusieurs mois de travaux, la nouvelle usine de dessalement d’eau de mer de Corso est désormais opérationnelle. Elle a vu sa capacité journalière de production d’eau booster d’un cran, soit le double de sa capacité initiale. 80 000 m3, c’est en effet, la nouvelle capacité qu’elle affiche. Il y a encore quelques mois en arrière, en avril 2023 plus précisément, lors de sa mise en service partielle, elle n’était que de 40 000 m3.
L’annonce de son opérationnalisation a été faite par Algerian Energy Company (AEC), l’une des filiales de la Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) retenues pour la mise en œuvre du projet de dessalement. À noter que la Société algérienne de génie civil et bâtiment (GCB) et la société Cosider Canalisation ont également participé aux travaux.
Améliorer la desserte en eau dans la capitale Alger
Selon les informations collectées par Miodjou, l’usine de dessalement a été lancée en septembre 2021 par AEC, GCB et Cosider Canalisation, en même temps que plusieurs autres chantiers. Il s’agit des usines de dessalement de Bateau cassé et d’El Marsa, toutes deux lancées pour des capacités respectives de 10 000 m3 et 60 000 m3 par jour. Ces deux stations de dessalement, ajoutées à celle de Corso, devront améliorer la desserte en eau dans la ville capitale, Alger.
Nos sources renseignent qu’un nouveau plan devrait prendre le relai pour atténuer davantage les effets du stress hydrique à Alger. Il prévoit, dans la première phase, la construction d’une station de dessalement au Cap Djenat, d’une capacité de 400 000 m3 par jour. À l’Ouest d’Alger, une autre usine verra le jour pour une capacité de 250 000 m3 par jour, ainsi qu’une troisième de 250 000 m3 par jour dans la wilaya d’El Tar. Avec ces différentes initiatives en faveur de l’eau, liquide vitale pour la vie sur terre, l’Algérie se glisse doucement sur la liste des 193 pays membres des Nations-Unies qui font de l’ODD6, une priorité.
Ignace Tossou