Alors que la pollution plastique va crescendo dans le Grand Tripoli, la Libye prend ses dispositions. En effet, un projet de gestion des déchets plastiques a été lancé à l’intérieur du pays. Les travaux nécessiteront un investissement d’un million de dollars.
La réduction de l’impact environnemental négatif par habitant dans les villes est un défi majeur et nécessite une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion des déchets municipaux. C’est dans ce sens que les autorités libyennes ont lancé dans trois municipalités du Grand Tripoli (Souq Al-Jumaa, Abu Salim et Central Tripoli), un projet de gestion des déchets plastiques.
L’objectif étant de renforcer les services de gestion des déchets, à travers l’adoption de pratiques d’économie circulaire à l’instar du recyclage qui devrait réduire la pollution plastique. Le projet qui va nécessiter un financement de 1 millions de dollars est soutenu par le bureau des Nations-Unies pour les services d’appui aux projets (Unops) et le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat).
Selon l’Unops, 85 % de la population libyenne est concentrée dans les villes, en particulier sur la bande côtière du nord. Conséquence, ces villes génèrent d’importantes quantités de déchets plastiques. La valorisation de ces déchets par le gouvernement libyen dans le Grand Tripoli s’avère donc indispensable. Elle permettra, en sus de réduire la pollution, de créer des opportunités d’emplois pour les jeunes dans le secteur du recyclage des déchets.
En juillet 2021, le gouvernement a pris des mesures intransigeantes face à la radicalisation de la pollution par les déchets plastiques dans la capitale, Tripoli. Nombre de plages ont été fermées et d’autres interdites de baignade.
Ignace Tossou