De 2024 à 2030, l’Allemagne soutiendra le développement des énergies vertes avec une enveloppe de 4 milliards d’euros dans les 13 pays africains membres de l’initiative « Compact with Africa » initiée par le Groupe des 20 États les plus développés (G20).
Cette annonce a été récemment faite par le chancelier allemand lors du Sommet Compact with Africa (CwA), soulignant l’objectif de parvenir à un approvisionnement énergétique respectueux du climat, comme expliqué par Olaf Scholz. La réunion à Berlin a réuni des personnalités internationales de premier plan, dont Emmanuel Macron, Azali Assoumani, Ursula Von der Leyen, Ajay Banga, Kristalina Georgieva, Ngozi Okonjo-Iweala, et Akinwumi Adesina.
Cette injection de 4 milliards d’euros vise à combler les lacunes en matière d’infrastructures énergétiques pour exploiter le potentiel solaire, hydroélectrique et, plus spécifiquement, pour favoriser la production d’hydrogène. Cette technologie émergente est de plus en plus considérée comme une solution efficace à l’échelle mondiale pour la décarbonisation des industries lourdes et le transport maritime. L’Afrique, dotée de ressources naturelles, notamment avec le Mali abritant un gisement d’hydrogène à Bourakébougou, joue un rôle clé dans la production et l’exportation de l’hydrogène.
À terme, le financement allemand devrait contribuer à l’accès universel à l’énergie, aligné sur le 7e objectif de développement durable (ODD7). Les 13 pays membres du Compact with Africa bénéficieront de cet investissement, englobant l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Sénégal, Togo), l’Afrique de l’Est (Rwanda, Éthiopie), l’Afrique du Nord (Égypte, Maroc, Tunisie) et l’Afrique centrale (République démocratique du Congo – RDC).
Roméo Agonmadami
