Maroc : Suez s’engage dans l’innovation et la gestion circulaire des déchets

Pour encourager la transition écologique et favoriser l’économie circulaire au Maroc, Suez mise sur l’innovation en établissant un partenariat scientifique…

Pour encourager la transition écologique et favoriser l’économie circulaire au Maroc, Suez mise sur l’innovation en établissant un partenariat scientifique avec la fondation MAScIR de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie d’« Open Innovation » de Suez, qui privilégie les collaborations avec des centres de recherche et des universités.

La signature du protocole d’accord de R&D le 14 mars 2024 entre Suez et la fondation MAScIR vise à combiner l’excellence scientifique de cette dernière avec l’expertise de Suez dans le traitement des déchets, afin de soutenir les objectifs de transition écologique du Maroc. Suez, engagé dans cette nouvelle collaboration, bénéficie déjà de l’expertise de 1 100 experts répartis dans 10 centres de recherche à travers le monde, ayant déposé 1 700 brevets.

Parmi ces centres figure le Centre international de recherche sur l’eau et l’environnement (Cirsee), basé à Croissy-sur-Seine en France, spécialisé dans divers domaines allant de la production d’eau potable au recyclage des déchets. De son côté, la fondation MAScIR réaffirme son engagement envers la science, l’innovation et la recherche, avec 200 chercheurs et ingénieurs actifs dans des domaines tels que la biotechnologie, les matériaux et la microélectronique.

Suez envisage d’exploiter cette expertise pour développer des solutions circulaires résilientes adaptées au traitement et à la valorisation des déchets organiques issus de l’agriculture et des déchets industriels, tout en veillant à réduire leur empreinte carbone. En parallèle, Suez accompagne les entreprises dans la gestion de leurs déchets, comme en témoigne son partenariat renforcé avec le groupe agricole marocain Azura.

Ce partenariat prévoit la mise en place de deux plateformes capables de traiter 116 000 tonnes de déchets organiques par an, produisant ainsi 42 000 tonnes de compost et 43 000 tonnes de combustible solide de récupération semi-fini, pouvant être utilisé pour une combustion optimale dans les fours industriels.

Roméo Agonmadami

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