Un contrôle de la Cellule de Contrôle et d’Inspection des Structures de Prestations de Soins Médicaux (CCI-SPSM) a révélé que trente-huit établissements de santé des départements de l’Atlantique et du Littoral opèrent sans autorisation. Ce constat a été rendu public le jeudi 27 juin 2024 lors d’une conférence de presse tenue par la CCI-SPSM.
Créée pour veiller au bon fonctionnement des établissements de santé, cette cellule a présenté son bilan pour le deuxième trimestre de l’année 2024. Les résultats montrent que 38 cas d’exercice illégal de la médecine. Tous identifiés dans les départements de l’Atlantique et du Littoral. En réponse à cette situation préoccupante, le Professeur Blaise Ayivi, coordonnateur de la CCI-SPSM, a proposé des mesures fermes. Il a ordonné la fermeture immédiate de ces centres de santé et le lancement de procédures judiciaires contre leurs responsables.
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Durant cette même période, la CCI-SPSM a étendu ses inspections à travers divers départements du pays. Au total, 336 établissements de santé, dont 71 maternités, ont fait l’objet du contrôle. Cette démarche rigoureuse a permis de relever de nombreux dysfonctionnements. Elle a permis également de formuler des recommandations destinées au ministère de la Santé pour améliorer les structures existantes.« Nos délégations départementales s’emploient activement à vérifier le respect des normes par les établissements de santé et à suivre l’exécution des recommandations formulées pour améliorer la qualité des soins et garantir la sécurité des patients », a déclaré le Professeur Blaise Ayivi.
Cette vigilance accrue de la CCI-SPSM démontre la détermination du gouvernement béninois à garantir des soins de santé de qualité. Elle vise aussi la protection des citoyens contre les risques associés à la médecine illégale.
Roméo Agonmadami