C’est à Djougou que tout a commencé, dans une ambiance empreinte d’émotion et de détermination. Désigné Ambassadeur spécial de la caravane, Brian Shukan, Ambassadeur des États-Unis au Bénin, a procédé au lancement officiel de la caravane. Une séance de renforcement de capacités sur la promotion des énergies propres à travers les bio digesteurs a été organisée à l’endroit des femmes transformatrices d’anacardes. En parallèle, de jeunes éco-entrepreneurs ont été formés à l’éco-entrepreneuriat, incarnant la promesse d’un avenir durable.
À Banikoara, les élèves du CEG ont été sensibilisés à l’éco-citoyenneté et à la justice climatique. À travers des échanges éducatifs, ils ont pris conscience de leur rôle dans la lutte contre les changements climatiques. Ce moment fort a permis de renforcer les voix des jeunes pour une mobilisation accrue à l’approche de la COP29.
Sensibilisation des élèves
La caravane a marqué un arrêt mémorable à Comé, où une journée de sensibilisation a pris fin par une séance de reboisement. Plus de 200 arbres fruitiers, des avocatiers et des citronniers, ont été plantés au CEG Gadomè. Le maire de Comé, désormais Ambassadeur pour la Justice Climatique dans sa commune, a reçu la déclaration officielle de la caravane, illustrant l’engagement des autorités locales.
Au CEG Hubert Maga de Parakou, un vibrant appel à l’éducation climatique a résonné. Les jeunes ont été sensibilisés à l’importance de la justice climatique et à la nécessité d’adopter des pratiques durables. Cet engagement a trouvé un écho dans les rues de Parakou, où des marches et chants ont scandé l’urgence climatique.
Une marche estudiantine pour la justice climatique
À Ouèssè, la caravane a rassemblé des acteurs locaux, dont des agriculteurs, des femmes transformatrices et des jeunes, pour dialoguer sur le Global Stocktake. Cette initiative a mis en lumière des récits inspirants et des solutions durables face aux défis climatiques. Dans les arrondissements centraux et périphériques de Ouèssè, les communautés ont partagé leurs expériences et renforcé leur résilience face au changement climatique.
Les femmes maraîchères et agricultrices de ces localités ont pris la parole pour dénoncer l’impact des déchets plastiques, les risques climatiques les plus fréquents et proposer des solutions locales concrètes. Cette tournée de sensibilisation a démontré le pouvoir des communautés locales dans la lutte contre les effets des changements climatiques.
Remise de la déclaration de la caravane
Sur le campus de l’Université d’Abomey-Calavi, une marche emblématique a mobilisé des centaines d’étudiants. Partant de l’arrêt de bus EPAC, les marcheurs ont traversé le campus en scandant des slogans pour un avenir plus vert. Cette mobilisation a culminé par des appels clairs à l’action en faveur de l’adaptation climatique.
Cotonou a été le théâtre d’un atelier multipartite de présentation et de suivi de la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et le Plan National d’Adaptation (PNA). Trois panels y ont été présentés : une rétrospective des COP et des priorités pour celle de Bakou, un focus sur le PNA et les stratégies de résilience du Bénin, et un zoom sur les engagements nationaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La caravane s’est conclue par une grande marche symbolique reliant la Place de l’Amazone au Ministère du Cadre de Vie. Devant des autorités ministérielles et des citoyens engagés, la déclaration de la caravane a été remise, portant la voix de millions d’Africains. Ce moment, empreint de solennité, a scellé l’engagement collectif en faveur de la justice climatique.