Cet évènement majeur qui s’est tenu en présence des acteurs clés de la santé des plantes en Afrique Centrale et de l’Ouest tels que l’union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE) et bien d’autres, a eu lieu du 04 au 05 Février 2025 à Marcory-Abidjan en Côte d’Ivoire.
‘‘Créer des synergies pour renforcer la santé des plantes dans l’approche One Health ». C’est autour de ce thème que s’est déroulé les deux jours de conférence afin de mener des réflexions sur l’intégration de la santé des plantes en Afrique dans une approche dénommée « One Health ». En effet, des plantes en bonne santé peuvent contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique, a souligné l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’occasion de la Journée internationale de la santé des végétaux en 2023.
Ainsi, la santé des plantes en Afrique devient une préoccupation en raison des menaces auxquelles les plantes sont confrontées. Lors de la cérémonie d’ouverture, Arsène Kobéa, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Côte d’Ivoire, a soutenu que les chercheurs, les instituions académiques et professionnels de santé humaine et animale doivent renforcer leurs synergies face à la menace des maladies émergentes, et l’impact du changement climatique que font faces les plantes. Il est donc urgent pour lui d’intégrer pleinement la santé des plantes dans les stratégies « One Health » en raison de son influence sur la sécurité alimentaire pour garantir des cultures saines et une production alimentaire stable.
« Nous devons renforcer les synergies entre les chercheurs, les institutions académiques, les professionnels de santé humaine et animale, ainsi que les experts en environnement et en santé des plantes », a-t-il affirmé. Il a ajouté : « les plantes constituent la base de la chaîne alimentaire et sont essentielles à la nutrition humaine et animale. Or, elles sont aujourd’hui menacées par les maladies émergentes, les ravageurs et les impacts du changement climatique. »
Il est donc impératif d’intégrer pleinement la santé des plantes dans les stratégies « One Health » en raison de son influence sur la sécurité alimentaire parce que des cultures saines garantissent une production alimentaire stable et de qualité, réduisant ainsi les risques de malnutrition et de famine. En outre, Arsène Kobéa a affirmé que la Côte d’Ivoire jouera son rôle en mettant en place des programmes de recherche transversaux, en facilitant l’échange de données entre les experts en santé humaine, animale et environnementale.
Selon Professeur Justin Pita, directeur exécutif du Centre régional d’excellence WAVE, son organisation qui couvre 14 pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, milite pour que la santé des plantes soit un pilier à part entière de l’approche « One Health ». Il est à noter que l’approche ‘‘One Health » englobe la triptyque santé humaine-santé animale-santé environnementale, rapporte le site Abidjan.net. Selon la même source, l’approche ‘‘One Health » est actuellement une plateforme que les gouvernements et organisations inter-gouvernementales sont en train de mettre en place.
Elisée Anani