Chimioprévention saisonnière du paludisme (CPS) : une réponse des gouvernements contre la malaria en Afrique subsaharienne

Le paludisme demeure un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne, particulièrement au Togo où il reste la principale cause de morbi-mortalité. Le pays a accueilli la semaine dernière, une rencontre de haut niveau axée sur le renforcement de la Chimioprévention Saisonnière du Paludisme (CPS). Organisé sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cet événement a rassemblé des experts, chercheurs, représentants et partenaires gouvernementaux techniques et financiers.

Le paludisme continue de faire des victimes malgré les différentes actions des autorités sanitaires en Afrique. Parmi les décès liés à cette maladie au Togo, 65 % concernent les enfants de moins de cinq ans. La rencontre a donc eu pour objectif d’évaluer les campagnes précédentes, d’identifier les défis et de formuler des recommandations pour une mise en œuvre plus efficace de cette stratégie.

La CPS est une approche préventive développée par l’OMS pour réduire la transmission saisonnière du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans. Elle consiste à l’administration mensuelle de médicaments antipaludiques pendant la saison des pluies, période de transmission intense. 

Face aux défis persistants

Selon les informations relayées sur le site du gouvernement togolais, des études ont démontré que la CPS permet de réduire jusqu’à 75 % des cas de paludisme grave. La CPS est mise en œuvre dans plusieurs pays africains, y compris le Togo, le Burkina Faso, le Niger et le Bénin, grâce à des campagnes soutenues par des partenaires techniques et financiers comme l’OMS, l’UNICEF et le Fonds mondial de lutte contre le paludisme. Cependant, des défis persistent.

Il s’agit entre autres, de l’accès limité aux médicaments, manque de personnel de santé et sensibilisation insuffisante des communautés. Face à ces problèmes, il est nécessaire que les gouvernants améliorent l’efficacité de la CPS, à travers le renforcement des formations, l’approvisionnement en médicaments et l’intensification des campagnes de sensibilisation.

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