« Neuf personnes sur 10 atteintes d’une maladie mentale estiment que les médias ont un rôle important à jouer dans la lutte contre la stigmatisation », informe l’OMS. En effet, les médias ont un impact considérable sur la perception publique des troubles mentaux. En diffusant des informations précises et en déconstruisant les idées reçues, ils révèlent une meilleure compréhension et incitent à la recherche d’aide.
Cependant, une couverture médiatique inappropriée, véhiculant des stéréotypes ou des récits sensationnalistes, ou de fausses informations, peut renforcer la discrimination et la peur. Face à cela, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) travaille en collaboration avec les médias pour encourager une approche plus responsable et fondée sur des preuves.
D’un autre côté, la lutte contre la stigmatisation implique également d’inclure les personnes concernées dans la narration médiatique. Selon l’OMS, leur vécu constitue une source précieuse d’expertise, permettant d’adopter un langage adapté et d’éviter le sensationnalisme. Par ailleurs, souligner les possibilités de guérison est essentiel pour briser les tabous et encourager l’accès aux soins.
Si les médias traditionnels s’efforcent de respecter ces principes, les réseaux sociaux compliquent parfois cette mission en diffusant des discours nuisibles. Une coopération renforcée entre les médias, les pouvoirs publics et des organisations comme l’OMS reste donc indispensable pour garantir une couverture médiatique respectueuse et efficace en matière de santé mentale.