Malgré les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des études font état d’une consommation de légumes inférieure au seuil de 400g par jour, dans les pays ouest-africains dont le Bénin. Un manquement qui expose les populations à des risques sanitaires énormes. Pour inverser la tendance, le projet SAFEVEG, à travers sa composante 2, mise en œuvre par l’Université de Wageningen (WUR), a entre autres, diligenté des études sur la problématique au Bénin.
Il en ressort que la méconnaissance des bienfaits de la consommation des légumes pour l’organisme humain, l’utilisation abusive des intrants chimiques, les mauvaises pratiques culinaires et d’hygiène, etc. sont quelques causes de la faible consommation des légumes. Face à cet enjeu de santé publique, la composante 2 du projet Safeveg, mise en œuvre par l’Université de Wageningen, en partenariat avec le projet Cascade déployé par le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas, organise cet atelier de formation à l’intention des professionnels des médias regroupés au sein des regroupements tels que la Fédération des radios communautaires et assimilées du Bénin (FeRCAB), le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), l’Union des médias en ligne (Unamel-Bénin) et l’Union nationale des professionnels des médias du Bénin (UNPMB).
Objectif : former les hommes des médias sur l’importance de la consommation des légumes et les bonnes pratiques de cuisson et d’hygiène des légumes limitant les risques sanitaires connexes en vue par ailleurs de les mettre dans une démarche de compétition sur les meilleurs articles ou vidéos sur la problématique. A noter que la formation a reçu le soutien de l’Union européenne et du Royaume des Pays Bas.