Les dirigeants togolais sur pieds de guerre après avoir été mis face à la réalité. Moins d’une quarantaine de cas de méningite détectés dont 05 dans un état critique. La population est appelée à la vigilance et au respect strict des mesures préventives qui s’imposent.
Dans le district sanitaire de l’Oti Sud, dans la région des savanes, enfants comme adultes ne sont pas épargnés par la méningite qui sévit généralement en pleine période d’harmattan. Au total, 37 cas enregistrés selon le Ministre de la santé Togolaise. Et déjà, des communiqués radiodiffusés s’intensifient dans tout le pays sur les signes d’alerte tels que « la fièvre, surtout quand elle est brutale et forte, les maux de tête, les vomissements, le cou qui devient raide et parfois les troubles de la conscience. »
Préoccupées par le caractère viral de la situation, les autorités renseignent la population sur les gestes utiles à adopter afin de conjurer le mal à ses débuts et surtout, éviter un risque croissant de propagation.
« Il faut que les gens évitent de rester en milieu poussiéreux. On demande aux gens de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, de se protéger le nez et la bouche en cas d’éternuement et de toux, d’éviter le contact étroit avec les personnes malades et bien évidemment de se faire vacciner puisque c’est l’une des mesures les plus efficaces », indique le ministre de la Santé, Moustapha Mujiyawa.
La maladie de la méningite, faut-il le rappeler, est une maladie très grave dont le taux de létalité est élevé et qui entraîne de graves séquelles.
Ignace Tossou
