Avec les autorités Rwandaises, l’Union africaine (UA) a signé le 10 juin, un accord entrant dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Agence africaine du médicament (AMA).
Le siège de l’Agence africaine du médicament est officiellement connu. C’est du moins ce que fait savoir, le site d’information Africanews. Les autorités rwandaises ont officiellement donné leur avis favorable pour que cette branche importante du secteur de la santé prenne véritablement corps à Kigali. La signature de l’accord est intervenue le 10 juin 2023 entre le Ministre rwandais de la Santé, Sabin Nsanzimana et la commissaire de l’Union africaine chargée de la santé, des affaires humanitaires et du développement social, Minata Samate Cessouma.
Adopté en 2019, le traité portant création de l’AMA est entré en vigueur en 2021. Objectif : réduire la dépendance du continent africain aux produits pharmaceutiques fournis par les pays étrangers.
En effet, l’Afrique est dépendant à 97% des produits pharmaceutiques. Ainsi, l’Agence africaine du médicament entend réguler et harmoniser ce marché sur le continent, encourager les productions en Afrique et contrer le trafic de faux médicaments.
Selon Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé de l’UA, l’Afrique doit se préparer à d’autres pandémies après celle de la Covid-19. L’objectif de l’agence, c’est donc de pouvoir proposer « des solutions africaines ».
Officiellement installée à Kigali, l’Agence va acter le recrutement de personnel. Une préoccupation qui sera sans doute au cœur de la deuxième session extraordinaire des 23 États qui ont ratifié le traité de création de l’agence du 19 au 22 juin 2023 à Kigali.
« Les réunions qui sont prévues du 19 au 22 juin donneront les prochaines étapes en vue de l’opérationnalisation. Et ce qui est sûr, c’est qu’il faut accélérer le processus. Nous avons eu la pandémie du Coronavirus, ça ne va pas s’arrêter. Il faut que l’Afrique se prépare aussi à faire face à ces pandémies, des solutions africaines aux problèmes africains », a indiqué la Commissaire à la santé de l’UA.
Ignace Tossou