Togo: à Dapaong et Naki-Est, 7400 personnes seront raccordées au réseau d’eau

Le ministère togolais de l’Eau et l’Hydraulique villageoise, et celui de la Ville, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la…

Le ministère togolais de l’Eau et l’Hydraulique villageoise, et celui de la Ville, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Salubrité publique ont lancé la construction de deux réseaux d’adduction d’eau potable (AEP) dans les villes de Dapaong et Naki-Est, situées dans la région des Savanes. Les travaux porteront notamment sur l’extension des réseaux hydrauliques pour la desserte totale de 7 400 personnes.

On en sait un plus du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU), lancé le 16 novembre 2018 dans la capitale togolaise. Le ministre togolais de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, et le ministère de la Ville, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Salubrité publique ont procédé le 18 août 2023, dans une synergie d’action, au lancement du chantier de deux projets d’adduction d’eau potable (AEP) dans la région des Savanes, située à plus de 600 km de la côte à l’extrême nord du pays d’Afrique de l’Ouest. Objectif, améliorer l’accès à des installations hydrauliques urbaines, en vue de la satisfaction des besoins en eau potable des populations.

Quid de Dapaong et Nika-Est ?

À Dapaong, une ville de 117 000 habitants, les travaux portent sur la construction de 45 km de réseau d’eau potable pour la desserte de 10 quartiers peuplés de 2 400 personnes. À Nika-Est, l’AEP sera constituée que de quatre forages. L’eau pompée de la nappe phréatique sera stockée dans un château d’eau d’une capacité de 100 m3 et distribué via 33 bornes-fontaines à plus 5 000 personnes.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet d’envergure, le gouvernement togolais a bénéficié du financement de la banque mondiale (BM) à travers un prêt de 30 millions de dollars le 22 août 2018. Précisons qu’en dehors des deux villes phares sus-citées, le projet PIDU vise également le renforcement de la desserte d’eau dans les villes de Lomé et de Kara. Par ailleurs, les villes comme Kpalimé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé, verront leurs capacités institutionnelles en matière de planification et de gestion de l’eau, renforcées.

Le PIDU, faut-il le préciser, est un projet initié qui vient en marge au Projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et des services électriques (Purise), également financé par la Banque mondiale. Lesquelles initiatives témoignent de la volonté du gouvernement d’intensifier les investissements dans les infrastructures urbaines, conformément aux objectifs de développement durable.

D’après nos sources, le projet devrait arriver à échéance d’ici décembre 2023.

Ignace Tossou

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