La Côte d’Ivoire et le Fonds monétaire international (FMI) ont conclu un accord d’un montant de 1,3 milliard de dollars pour combattre le changement climatique. Cette initiative vise à aider la Côte d’Ivoire à se préparer aux impacts du réchauffement climatique.
Le FMI, par le biais de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), lance ce programme de prêts à long terme, destiné aux pays à revenu faible ou intermédiaire, pour relever les défis structurels liés au changement climatique. L’accord nécessite l’approbation du conseil d’administration, prévue dans les prochaines semaines.
Ce prêt s’inscrit dans le cadre du Fonds pour la résilience et la soutenabilité (RSF), permettant un remboursement différé pour faciliter l’adaptation aux changements climatiques et la transition. Il vient s’ajouter à un programme existant de 3,5 milliards de dollars, actuellement en cours de finalisation de la deuxième mission de contrôle.
Les missions de contrôle des deux programmes seront synchronisées, conditionnant les versements des tranches. Le FMI souligne la vulnérabilité de la Côte d’Ivoire au changement climatique, mettant en avant des défis tels que l’augmentation des températures, les perturbations de la pluviométrie, les inondations, la montée du niveau de la mer, et l’érosion côtière. Le financement ciblera les efforts d’adaptation et d’atténuation, notamment dans les domaines de l’agriculture, du transport, des infrastructures, et de la gestion des finances publiques.
Le chef de mission du FMI dans le pays, Olaf Unteroberdoerster, cité dans le communiqué, souligne l’engagement des autorités ivoiriennes à réduire les impacts négatifs du changement climatique, mettant en œuvre plusieurs initiatives. Pour relever les défis climatiques identifiés, six réformes clés seront entreprises, notamment l’intégration du climat dans la gestion des finances publiques, le renforcement de la gouvernance des politiques climatiques, la réduction de la vulnérabilité agricole, l’augmentation des financements verts, la protection contre les inondations et l’érosion côtière, ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Roméo Agonmadami