« Vous savez, aujourd’hui, nos hôpitaux, nos formations sanitaires sont en pénurie de sang. Or, chaque année, il y a plus de 1000 enfants qui meurent chaque jour à cause d’une maladie grave, compliquée d’anémie. Et les anémies sont tellement sévères qu’on a besoin de transfuser ces enfants. Mais on ne trouve pas le sang pour les transfuser, ce qui fait que ces enfants meurent », a déclaré Doucelyne d’Almeida, épidémiologiste, militante pour la santé et les droits de l’homme, et communicante à la rencontre, afin de tirer la sonnette d’alarme face aux conséquences de la pénurie des poches de sang à transfuser dans les hôpitaux.
En effet, elle a fait comprendre que « moins de 1 % des Béninois donnent leur sang. Il faut 3 à 5 % de donneurs pour couvrir les besoins, et des millions de vies sont sauvées chaque année grâce aux dons de sang ». Elle a donc insisté sur la nécessité de donner du sang, afin de sauver des vies plus tard. « Un don de sang viendra en aide aux personnes ayant besoin d’être transfusées, principalement : des enfants anémiés (forme sévère de paludisme, malnutrition, infection), des femmes lors de l’accouchement, des personnes atteintes de maladies hématologiques (drépanocytose, thalassémie, hémophilies de type A et B), des accidentés de la route ; des personnes devant subir une intervention chirurgicale ; des personnes dialysées », a-t-elle fait savoir.

Tout comme il sauve des vies, notamment celle du receveur, le don de sang offre également des avantages au donneur, dont un bilan sanguin gratuit. Doucelyne d’Almeida n’a donc pas manqué de briser les stéréotypes autour du don de sang. Au terme de la communication, les journalistes se sont adonnés à l’acte vital qu’est le don de sang. Un geste fort pour montrer la voie aux indécis.