« 325 800 doses ont été mises à disposition pour couvrir les besoins jusqu’à la fin de l’année, pour un investissement estimé à 1,354 million de dollars. » C’est ce qu’a révélé le bureau de l’OMS au Togo rapporté par le site republicoftogo.com. En effet, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Togo va introduire le vaccin antipaludique dans son Programme élargi de vaccination (PEV) de routine. Selon la même source, 370 000 dollars ont été mobilisés par l’OMS pour « financer les coûts opérationnels liés à la campagne : coordination, formation du personnel, logistique et communication. »
Pour cette lutte contre le palusdisme, le Togo a opté pour le vaccin R21/Matrix-M, dont le prix est de 4 dollars le flacon, contre 10 dollars pour le RTS/S (Mosquirix). « Il s’agit d’un vaccin sûr, dont l’efficacité et l’innocuité ont été démontrées par plusieurs études », a- affirmé Hilaire Ouédraogo, représentant de l’OMS au Togo.
Des chiffres inquiétants
Au Togo, le paludisme reste la principale cause de maladie et de décès chez les enfants de moins de cinq ans. Rien qu’en 2024, plus de 2,18 millions de cas ont été recensés, entraînant 993 décès, dont près de 70 % concernaient cette tranche d’âge. Selon la source susmentionnée, les données épidémiologiques confirment l’ampleur du problème : les enfants de moins de cinq ans représentaient 34 % des cas en 2021 et 32 % en 2023, 53 % des formes graves hospitalisées en 2022, et environ deux tiers des décès en 2021 et 2023.
Face à cette situation, l’OMS souligne que l’introduction du vaccin constitue une étape cruciale pour réduire la mortalité infantile liée au paludisme.
