« Mobiliser des ressources financières durables au service des priorités nationales en matière de climat et de développement. » C’est l’objectif principal de ce cadre de financement vert. Selon l’évaluation indépendante de la deuxième partie du Sustainable Fitch, le dispositif est jugé aligné sur les standards internationaux, notamment les Green Bond Principles 2025 de l’ICMA et les Green Loan Principles 2025 de la LMA, de la LSTA et de l’APLMA. L’ évaluation attribue au cadre un niveau « Bon », avec quatre piliers considérés comme « Excellents ».
Selon le communiqué, à travers ce mécanisme, le Bénin orientera les financements vers dix catégories vertes éligibles dont les énergies renouvelables, les transports propres, la conservation de la biodiversité, l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau, l’adaptation aux changements climatiques et l’économie circulaire. Un Comité de pilotage des instruments verts, présidé par le ministère de l’Économie et des Finances, assurera la gouvernance du cadre. Celui-ci privilégiera le financement de nouveaux projets afin de garantir un impact climatique additionnel.
Un engagement en faveur d’une économie résiliente et durable
Pour Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, « le Cadre de Financement Vert illustre une fois de plus l’engagement du Bénin à bâtir une économie résiliente et durable. Il reflète notre volonté d’intégrer les priorités climatiques et de développement dans l’ensemble des politiques de financement public. En nous alignant sur les plus hauts standards internationaux, nous voulons attirer les investisseurs mondiaux désireux de participer à la transition verte de l’Afrique. »
Il est à noter que ce dispositif s’inscrit dans la continuité de la table ronde sur le financement climatique organisée en juillet 2024 à Cotonou en partenariat avec la Banque mondiale et le FMI. Il vient également compléter les innovations récentes du Bénin, notamment le cadre obligataire ODD lancé en 2021, et appuie la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN), qui prévoit une réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.