Bénin : vers une légalisation appropriée pour la gestion des produits chimiques et des déchets

Un atelier de renforcement des capacités a rassemblé à Cotonou, des députés et des fonctionnaires parlementaires. Ils ont réfléchi pour…

Un atelier de renforcement des capacités a rassemblé à Cotonou, des députés et des fonctionnaires parlementaires. Ils ont réfléchi pour élaborer une légalisation appropriée sur la relance post-covid19 respectueuse de l’environnement.

Grâce à la collaboration conjointe de l’Union interparlementaire (uip), le programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et l’assemblée nationale du Bénin, les députés et fonctionnaires parlementaires se sont réuni ce jeudi 22 septembre à Cotonou dans le cadre d’un atelier de réflexion et de renforcement de capacités.

« Le thème qui nous réunit ce jour vient à point nommé en ce sens que notre pays se retrouve actuellement, à l’instar de la communauté internationale, dans une phase de relance post covid-19 respectueuse de l’environnement. En tant que législateurs, il nous incombe la responsabilité de doter notre pays des instruments juridiques, permettant au gouvernement d’organiser et de fournir aux populations, les conditions optimales de relance post covid-19 respectueuse de l’environnement », a laissé entendre le premier vice-président de l’assemblée nationale, Robert Gbian.

Selon lui, le Bénin, comme plusieurs autres pays, peut positionner le développement vert au cœur des stratégies de relance après la crise de la pandémie du covid-19. Ainsi, il pourrait jouer sa partition dans l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris sur le changement climatique qui visent à maintenir le réchauffement en dessous de 2°C. Mais aussi, à améliorer la qualité de l’air.

Les points débattus

Au cours des travaux, les forces et faiblesses de la proposition de loi portant sur la gestion des produits chimiques et leurs déchets seront minutieusement évaluées. De même, les parlementaires pourront formuler des recommandations allant dans le sens de l’amélioration de cette proposition de loi.

Les participants à cet atelier ont suivi diverses communications telles que : « introduction à un développement vert et contexte du Bénin » animée par Atani Mohamed, directeur de la communication et de la sensibilisation au Bureau régional du Pnue. La deuxième communication portait sur les « défis, tendances et opportunités en matière de produits chimiques et de déchets au Bénin. » Et la troisième a abordé le renforcement des mesures nationales relatives à la gestion des produits chimiques et des déchets.

Au terme de ces travaux, on peut se réjouir qu’il y a désormais une lueur d’espoir et un bel engagement en faveur de l’environnement qui nous rapproche un peu plus de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

Edith Zodehougan

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