La société Toyota Tsusho Corporatio a signé un partenariat avec la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE). Un partenariat pour le développement de la seconde phase de la centrale solaire photovoltaïque d’Illoulofin dans la commune de Pobè.
Ce projet s’aligne avec l’objectif du Bénin d’implanter 150 MW de capacités de production d’énergie solaire d’ici 2026. Ce qui réduirait à terme la dépendance du pays vis-à-vis des centrales thermiques et des importations d’électricité en provenance des nations voisines.
La première étape du projet a été finalisée en juillet 2022, avec la mise en service d’une centrale composée de 47 212 modules solaires, 113 onduleurs, six postes de transformation de 3 515 kVA chacun, un système de contrôle informatisé pour la gestion automatisée de la centrale, ainsi que des dispositifs de surveillance et de sécurité anti-intrusion. Cette phase inaugurale, d’une capacité de 25 MWc, a nécessité un investissement de 39,7 milliards de francs CFA (équivalant à 60,5 millions d’euros). Le financement a été assuré conjointement par l’État Béninois, avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) et de l’Agence française de développement (AFD).
Une deuxième phase comme un projet PPP
Pour la deuxième phase du projet, la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE) se tourne vers un partenariat public-privé (PPP). L’entreprise Toyota Tsusho précise que la construction de cette centrale solaire à grande échelle sera présentée comme un projet de PPP d’origine japonaise, visant à fournir une source stable d’électricité à faible coût.
La direction de Toyota Tsusho, dirigée par Ichiro Kashitani, collaborera avec RMT, une société allemande spécialisée en EPC (ingénierie, approvisionnement et construction). RMT est une filiale du groupe français Eiffage, qui avait été en charge de la construction de la première phase de la centrale solaire d’Illoulofin. La deuxième phase, prévue pour une capacité de 25 MW, devrait être opérationnelle en 2024.
Roméo Agonmadami