Le Maroc et le Cap Vert signent un accord de coopération pour la gestion des ressources en eau

Le Maroc et le Cap Vert ont procédé lundi, à la signature d’un mémorandum d’accord. Lequel devra permettre au royaume…

Le Maroc et le Cap Vert ont procédé lundi, à la signature d’un mémorandum d’accord. Lequel devra permettre au royaume chérifien d’apporter de son expertise en matière de gestion des eaux souterraines et des agences des bassins versants.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de gestion de ses ressources en eau, le gouvernement du Cap-Vert multiplie les actes de coopération. Le dernier en date du 18 septembre 2023, signé entre le ministre de l’Équipement et de l’Eau du Maroc, Nizar Baraka, et Gilberto Silva, le ministre cap-verdien de l’Agriculture et de l’Environnement, vise à assainir non seulement le secteur de l’eau au Cap Vert, mais aussi à renforcer la capacité d’action des techniciens cap-verdiens du secteur de l’eau.

En effet, connu pour son expertise dans la mise en œuvre de projets hydrauliques et pour sa connaissance des conséquences de la sécheresse pour y être confronté, le Royaume Chérifien soutiendra le renforcement de la gouvernance des eaux souterraines et de surface dans le pays. Par ailleurs, la gestion des agences de bassins versants, la surveillance des coûts de l’eau, l’élaboration des politiques de gestion des ressources en eau, et le développement des mesures de sensibilisation pour le guidage et la protection de l’eau bénéficieront également de la main experte du Maroc.

Pour le ministre Nizar Baraka, « le royaume chérifien a une expérience significative en matière de gestion de l’eau pour avoir réalisé une panoplie de projets. Le Maroc est aussi expérimenté pour ce qui est de l’élaboration des lois relatives à la gestion de cette ressource. C’est donc volontairement et de façon responsable que nous soutiendrons le Cap-Vert ».

Selon l’Agence française de développement (AFD), le Cap-Vert a atteint, depuis 2011, une couverture en eau potable de 90 % en zone urbaine et 86 % en milieu rural. Toutefois, de nettes disparités ont été enregistrées entre les municipalités avec des consommations unitaires souvent faibles traduisant à la fois l’insuffisance de la ressource hydrique, les difficultés d’une distribution effectuée par des camions-citernes ou des bornes-fontaines, et des conditions insuffisances de performance au plan technique et financier des services.

Ignace Tossou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.